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La marche en avant de Léo Walk



Danseur, chorégraphe, réalisateur, créateur de la marque de street-wear Walk in Paris... C'est Léo Walk, 25 ans. Depuis quelques années, son nom croise celui des shows de Christine and the Queens, des clips d’Angèle, de génériques de films, des pub J.M. Weston. Les 15 et 16 septembre, au Bataclan, le 12 octobre, au Trianon, il propose Première Ride avec sa compagnie La Marche Bleue. L'occasion de la soumettre à l'interview Roulette Ruse. Une appli, des numéros tirés en mode aléatoire, chacun correspondant à une question.



5. Avez-vous l’esprit de compétition?

Pas du tout, cela rendait d’ailleurs fou l'équipe avec qui je breakais, adolescent, dans les battles. Ils me disaient « fume-les. » Je préférais quand on me lançait « amuse-toi », car je danse pour prendre du plaisir même si je peux être dur envers moi-même, pour me surpasser. C’est pour cette raison que la Walk Fest l'automne dernier n'était pas très sérieuse, c'était une soirée cool, avec de bonnes vibes et que des potes dans le jury (Diablo, Aloïse Sauvage, Salomon Asaro).




1. Qu’avez-vous fait avec votre premier cachet?

J’ai vécu beaucoup d’épisodes chelous à Champigny-sur-Marne (94) d'où je viens - animateur, prof de danse - avant de toucher mon premier vrai cachet d’artiste, à 19 ans, pour mon solo des Mugler Follies au Comédia. Alors, pour fêter cette nouvelle vie, j’ai claqué un petit bift(ton) et invité ma mère dans un restaurant des Champs-Elysées.


36. Est-ce que danser est pour vous cathartique?

A fond. Je suis hyper-intense pour le monde dans lequel je vis, alors je me ménage des périodes d’ermite, je loue une salle au Studio Bleu, et ne fais que danser, transpirer. Je danse souvent sur de la musique triste. Les chansons mélancoliques, c’est mon genre de musique. Je tiens cela de mon père. Jeune, il était dans un groupe de chanson française et m’amenait partout, en concert, dans les bars. Ensuite, il a passé l’agrèg‘ de physique-chimie et enseigné.



34. Une ville qui vous inspire?

Bruxelles, Montréal, les pays froid, les grands espaces. Et Paris. Après avoir fait le tour du monde durant trois ans avec Christine, j’ai retrouvé la magie de cette ville. Moi, qui viens d’un milieu modeste, Paris a longtemps représenté un symbole d’espoir, où l’on peut accomplir ses rêves, j’y suis presque. C’est ma ville préférée. Marcher dans les rues, le long des quais, m’inspirent à fond. Walk in Paris est d’ailleurs le nom de ma marque.


23. Avez-vous des modèles?

Peu d’artistes me transcendent, à part Pina Bausch, quand même. Et James Blake avec qui j’aimerais travailler.


11. Quels accessoires porte-bonheur?

Je trainais en soirée avec mes Doc (Martens) aux pieds, et le lendemain, j’ai passé les auditions pour The Dancers, une émission de télé-réalité, mais j’avais oublié mes baskets. J’ai été sélectionné. Trois numéros seulement ont été diffusés, mais cela m’a lancé dans une dynamique, alors que je comptais arrêter la danse. Mes docs, c’est mon Mojo. Du coup, je les ai gardés pour l’audition des Mugler Follies puis pour le spectacle de Christine. J’adore le mélange des genres, casser les codes, porter des mocassins avec un jogging, mêler le côté « street and chic. » Je suis ouvert à tous les mondes, je ne me sens ni bobo, ni caillera ni babos.








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