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Elsa Kopf: tout pour les musiques




Ballade dans les nuits de Paris, cartes postales musicales de Chine, histoires d'Espagne... Elsa Kofp brille dans les mondes de la musique et pas seulement parce qu'elle cumule 5 millions de streams en Chine et 10 tournées en Asie. Fille des frontières, la chanteuse franco-allemande a grandi à Strasbourg, tournée vers les arts et les sons d'ailleurs. Son morceau Larmes de caramel l'a propulsée loin de France, où la ramène Au Jardin de la nuit, un album enveloppé de soie avec pour phare, la résilience après les deuils. L'occasion de soumettre ELsa Kopf à l'interview Roulette Ruse, des numéros tirés en aléatoire par une appli, chacun correspondant à une question.


1.L’accessoire, le porte-bonheur, qui ne vous quitte jamais?

Mon téléphone, mon sac à main… J'ai aussi un tout petit tatouage sur le pied, le symbole d’un livre qui invite à se rattacher au temps présent, à fermer le livre pour laisser place au silence et accueillir le monde.


15. Qu’est-ce qui vous inspire?

Le silence justement, et après le temps du silence, les balades dans la nature qui font naître des musiques en moi. Ma chienne est aussi une source d’inspiration inépuisable.



2. La musique est-elle cathartique?

Bien sûr, c’est l’usine de recyclage des émotions, de tout ce qui me fait mal. Quelques années avant cet album, j’ai vécu des deuils douloureux, je n’avais pas envie d’en parler. Il m’a fallu attendre, c’est la raison du titre, traverser des nuits et trouver dans ces nuits des fleurs qui poussent. Je ne m’y attendais pas.




18. Un pays inspirant?

Toutes les cultures m’intéressent et tous les pays m’inspirent. Mon père, allemand, professeur de français en Allemagne, a rencontré ma mère, professeur d’allemand en France. Ma mère a vécu en Espagne, j’ai donc aussi des inspirations espagnoles, et aussi d’Amérique latine..J’écoute des musiques cambodgiennes des années soixante. J’ai écrit un petit bout de chanson en chinois, j’ai aussi chanté en coréen, en yougoslave, en arabe. Je suis de cultures multiples. 


29. Ce que vous parents vous ont transmis artistiquement ?

Mes parents ont développé mon sens artistique, ma curiosité artistique. Quand j’avais 4 ans, ma mère a écrit Femme libérée pour Cookie Dingler, mon père écrivait aussi des chansons que Cootkie a également chantées. La bibliothèque était pleine de disques des Beatles mais aussi de Japonais pratiquant le chant tyrolien. A 4 ans, je voulais faire comme maman. A 15 ans, je voulais être peintre. J’ai suivi finalement une école de musique après le bac, l’école Atla.




29. Un héros d’enfance?

Elvis Presley. Grâce à lui, j’ai appris l’anglais avant le collège. J’aime reprendre Love me tender et aussi les chansons qu'il interprète dans ses films, des trésors cachés. Notre chat puis notre chien s’appelaient Elvis.


30. Est-ce que cela vous renvoie une autre image de vous même, d'être loin de chez vous?

Lors d’un vol intérieur en Chine, j’étais la seule blonde de l’aéroport, cela renvoie l’image d’une princesse de conte de fées. En France, une femme blonde passe inaperçue. 


34. Un modèle?

Vocalement, Chet Baker, un génie. Est-ce que c’est un modèle de vie à suivre? Sinon, Joni Mitchell, elle associe le dessin, la peinture, ce qui est mon cas. Et je réalise l’animation en dessin animé de mes clips.


Toutes les infos sur Elsa Kopf: aujardindelanuit.com



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