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Dans le smartphone d'Elior

Dernière mise à jour : 28 mars 2020

Deux ans après sa signature avec Sony ATV, Elior présente un premier EP, Kid in a bathroom, idéal pour enflammer l’été. De l’électropop, entre dance, introspection et romance, qui dresse la radioscopie d’un jeune Parisien taillé pour la musique. Sa mère est prof de danse africaine, son père jazzman. L'occasion de déverrouiller son smartphone.


(c) Jonathan Vivaas Kise

Mes inspirations pour Kid in a bathroom.

A l'adolescence, les réseaux sociaux ont beaucoup joué dans mon mal-être. Je suivais les comptes de garçons parfaits, grands, beaux, musclés, et puis je me retrouvais face au miroir de ma salle de bain… Pour écrire Kid in a bathroom, je me suis remis dans l’état d’esprit que j'avais à cette période, avant d’être en accord avec moi-même... J’aime beaucoup Londres, surtout le quartier d’Hoxton où l’on se fiche de votre paraître, mon titre, Hoxton, parle également de ce thème.


Une chanson née directement sur smartphone.

Too cold était au départ une note vocale enregistrée sur dictaphone. On l’a réécrite en studio et c’est devenu le premier single.








Dans mes applis Notes ou Photos.

Je prends beaucoup de photos, de vidéos ou de screen shots que je me repasse ensuite et qui me donnent des idées. Je peux aussi être inspiré par un titre de jazz, par un film ou une série. Un de mes premiers refrains qui parlait de solitude vient directement de How to get away with murder.


Mes albums de chevet en préparant Kid in a bathroom.

Pendant l’écriture du EP, mes références étaient assez précises: Last year was complicated, de Nick Jonas; Bloom de Troye Sivan; Rihanna, dont je suis un fan absolu. On chantait en famille Unfaithful, au piano-voix. Grâce à ses disques, j’ai appris l’anglais.


Une chanson à message.

Les paroles de Scars to your beautiful d’Alessia Cara parce qu'elles encouragent à s’affirmer. Dans une de mes chansons, Strong, j’évoque un flirt qui s’est transformé en une relation plus intense, cela me faisait perdre la confiance gagnée toutes ses dernières années. Je lui dis: « il faut que tu m’aides à me rendre plus fort. » Blate it on you invite d'ailleurs à cette entraide, à deux dans mon cas, ou entre copains d’une même bande.







Mes derniers titres téléchargés.

Sick thoughts, de Lewis Blissett, découvert sur Instagram. Je me le suis passé cinq fois aujourd’hui.

Broken clocks, de SZA, le top du r’n’b.

Notif, de Shay, j’écoute peu d’artistes francophones, mais j’apprécie son esprit libre, son personnage, sa voix.


Mon appli de base.

City Mapper: j’aime beaucoup marcher dans Paris. L’ordre des titres du EP est né ainsi, au fil d’une balade.



Un compte à recommander.

Pop my eyes, des photos surréalistes aux messages subliminaux. Vogue Runway, pour les images de défilés. Paper Magazine, et ses légendes trop marrantes de célébrités.


Ma dernière recherche Google.

Afin d'identifier la marque d'un pantalon, je me suis livré à un jeu de piste en naviguant de site en site: c’était une création d’Issey Miyake.


Kid in a bathroom. Span Records.

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