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Abel Chéret, l'amour à la machine pop


Un fond de Souchon, deux traits d'Alex Beaupain, trois larmes de Mathieu Boogaerts... Abel Chéret déploie de solides références dans Amour Ultra Chelou, son deuxième EP après Amertumes, une collection "d'histoires d'amour chelou sur des rythmes tropicaux." Soit de l'électropop caliente mixée par Etienne Caylou (Eddy de Pretto, Clara Luciani). Abel Chéret a eu l'occasion de faire vivre ses morceaux live en première partie de Séverin, à La Maroquinerie, fin mars . Pour son premier EP, il

se présentait en trio (guitare, cuivres, batterie).


Le chanteur originaire des Sables d'Olonne a fait ses classes en écoutant Bob Dylan, Dick Annegarn, Jacques Higelin, et dans un groupe de ska-punk, Léonie, formé avec des copains de lycée. Avant de gagner Paris et de se lancer dans la musique entre deux boulots alimentaires et des voyages vécus ou imaginaires.


Cuba lui a inspiré Calor Humedo, plongée dans les corps à corps, eau salée, eau de coco, porté par un refrain mélancolique - "aqui la tristeza", chanté en espagnol. Le clip est signé Simon Dronet (Le Bento des séries, sur Arte).




Amour Ultra Chelou égrène quelques autres variations sur l'amour, celui "intéressé et cynique d'un entrepreneur pour une catastrophe naturelle" (Irma), un autre "dramatique d'une femme objet.  (Lovely Doll) ou encore "une épopée masturbatoire sur fond de western (Western Eros).

La rencontre d'une nuit, par essence éphémère, purement charnelle, "mort-née" explose dans L'Amour saignant, mis en image par Rosalie Charrier, avec les comédiens Vassili Schneider (frère de Niels) et Eva Donino. Abel Chéret en groom jailli d'un scène de Wes Anderson, souchonne doucement dans cette passion rouge sang. Un tee-shirt signé FERE, alias Pauline Saint-Martin accompagne cette chanson légère comme un amour d'été.



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